Stéphane Boiron recenseert
Aristote au Mont-Saint-Michel : Les racines grecques de l'Europe chrétiennevan Sylvain Gouguenheim in Le Figaro. Het boek handelt over de werking van het oude Griekse denken op het Christendom en - en passant- de Islam. (Foto: Abdij en eiland Mont-Saint-Michel waar veel vertaalwerk plaatsvond.) Enkele citaten uit de recensie:
(...)
[L]'historien Sylvain Gouguenheim montre que la qualification d'« âges sombres » ne convient pas à la période médiévale. En effet, l'Europe du haut Moyen Âge ne s'est jamais coupée du savoir grec, dont quelques manuscrits restaient conservés dans les monastères. Des noyaux de peuplement hellénophone s'étaient maintenus en Sicile et en Italie du Sud, Salerne ayant ainsi produit une école de médecine indépendante du monde arabo-musulman. Enfin, durant les premiers siècles du Moyen Âge, il existait aussi une « authentique diaspora chrétienne orientale ».(...)
Contredisant la thèse d'un « islam des Lumières », avide de science et de philosophie, l'auteur montre les limites d'une hellénisation toujours restée superficielle. Il est vrai que la Grèce représentait un monde radicalement étranger à l'islam qui « soumit le savoir grec à un sérieux examen de passage où seul passait à travers le crible ce qui ne comportait aucun danger pour la religion ». Or ce crible fut très sélectif. La littérature, la tragédie et la philosophique grecques n'ont guère été reçues par la culture musulmane. Quant à l'influence d'Aristote, elle s'exerça essentiellement dans le domaine de la logique et des sciences de la nature. Rappelons que ni La Métaphysique, ni La Politique ne furent traduites en arabe.
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